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Espaces verts

Un fleurissement qui évolue

La principale qualité du fleurissement est d’égayer et d’animer les espaces publics en impactant leur atmosphère, en les rendant plus accueillants et en incitant les usagers à les fréquenter, à y rester ou à y revenir. Si sa mise en œuvre fait appel à une expertise horticole et paysagère, sa réalisation reste techniquement et financièrement accessible au regard de ses bénéfices.
Le fleurissement constitue donc une opportunité pour la ville qui souhaite valoriser ses espaces publics. Son utilisation doit répondre à une stratégie globale d’aménagement et de gestion des espaces paysagers qui s’appuie à la fois sur un contexte naturel et local mais aussi sur l’évolution du climat.

Ainsi dans une démarche de développement durable des espaces verts, la ville de Champigneulles a choisi de faire évoluer le fleurissement, en privilégiant les vivaces et couvre-sol.
Le patrimoine fleuri et arboré de la commune est traité selon le concept de gestion différenciée qui fait une part importante au principe écologique d’entretien des espaces verts.
Réduire, réutiliser et recycler
« Récupérer c’est considérer que la matière, selon sa forme, sa disponibilité, son potentiel, n’est pas un déchet à évacuer, mais une ressource, un objet valorisable que l’on peut réintégrer dans un projet ». C’est notamment selon ce principe que les équipes des services techniques conçoivent leurs différents aménagements.

Cette démarche de réduction des déchets et d’optimisation des ressources se traduit concrètement au travers d’actions telles que la réalisation d’assises en bois avec des rondins provenant d’abattages sur la ZNIEFF ou encore de bois de récupération d’un ancien jeu pour enfants ; la conversion d’anciennes corbeilles de propreté en bacs pour plantes aquatiques ; la récupération de végétaux et bulbes à replanter dans les massifs en fin de saison (vivaces mises en jauge et plantes gélives hivernées) et en début de saison (bulbes replantés dans les espaces extensifs, pelouses) ; le paillage des massifs avec des copeaux de bois issus d’opérations d’élagage et d’abattage ; la création de bordures en bois tressés dans les massifs réalisés avec des branches issues de taille d’arbres …

Réutiliser, réemployer, c’est également utiliser le compost provenant de la communauté de communes du Bassin de Pompey pour amender les massifs, dans une logique d’économie circulaire.

Enfin, c’est imaginer des créations en interne pour les saisons « champ’hivernal » et « champi’stival » : aménagements du balcon et des abords de l’hôtel de ville et création de rennes de Noel avec du bois issu d’opérations d’élagage ; création de mobilier en bois et en palettes de récupération ; création de transats en bois avec un arbre mort au parc...